Assurances
Tout savoir sur l’assurance retour en France

Tout savoir sur l’assurance retour en France

Lors d’une expatriation, les prestations de la Sécurité sociale sont transférées à la Caisse des Français de l’étranger (CFE). Quand l’adhérent rentre au bercail, il se pourrait qu’il y ait une démarche administrative à faire. Il se retrouve parfois sans couverture pendant la transition.

L’assurance retour est une précaution indispensable après une expatriation

Les candidats à l’expatriation perdent leur droit à la Sécurité sociale en France dès leur affiliation à la CFE. Cela évite tout doublon. C’est une manière de leur exiger une régularisation de leur situation. Dans tous les cas, il faut faire une certaine démarche et respecter les conditions de l’administration. Cela implique que la personne devrait trouver rapidement un emploi. Il peut aussi endosser le statut d’étudiant. La carence est de 3 mois pendant lesquels la Sécu reste inactive. C’est la raison pour laquelle il faut souscrire à une « assurance retour ». Comme son nom l’indique, ce contrat concerne les expatriés. Ces derniers bénéficient de couverture pour les frais de santé et les conséquences d’accident. Ils jouissent aussi d’une indemnité en cas d’arrêt maladie.

Le tarif ainsi que les conditions possibles

Les conditions d’admission à une assurance de retour sont relativement simples. Il faudra résider en France et revenir d’un long séjour à l’étranger. L’adhérent a l’obligation de souscrire à une police quelques jours après son arrivée sur le territoire. La durée du contrat est limitée à 2 semaines au minimum. Le maximum est d’une année entière. Il faut présenter un numéro de Sécurité sociale en l’occurrence celui de la CFE. Pour les tarifs, la cotisation change en fonction de l’âge de l’assuré. Un adhérent de moins de trente ans paie 91 euros pour un mois alors qu’un adulte de 45 ans devrait débourser 125 euros. Les maladies antérieures à la signature du contrat ainsi que les sinistres provoqués sont exclus. C’est aussi le cas des médecines de confort, en l’occurrence les soins dentaires non essentiels.

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